Your browser doesn't support javascript.
Mostrar: 20 | 50 | 100
Resultados 1 - 4 de 4
Filtrar
Añadir filtros

Tipo del documento
Intervalo de año
1.
Revue d'Epidemiologie et de Sante Publique ; Conference: Congres national Emois 2023. Nancy France. 71(Supplement 1) (no pagination), 2023.
Artículo en Francés | EMBASE | ID: covidwho-2294477

RESUMEN

Introduction: Au cours de l'annee 2020, la plupart des ressources disponibles dans les hopitaux ont ete mobilisees pour gerer la pandemie de COVID-19, perturbant fortement l'activite chirurgicale avec un acces restreint aux soins critiques. Nous avons estime la surmortalite chirurgicale potentiellement attribuable a la pandemie et investigue un effet d'apprentissage hospitalier entre deux vagues successives. Methodes: Cette etude observationnelle nationale a inclus tous les patients non-COVID-19 ayant eu une intervention chirurgicale en France de 2019 a 2020. A l'aide d'un schema en triple difference et d'une modelisation statistique multi-niveaux, nous avons compare les changements de mortalite postoperatoire a 30 jours entre les annees, les groupes d'exposition a la pandemie (part de patients COVID-19 en soins critiques dans l'hopital) et les semestres, en tenant compte des facteurs de confusion lies au case-mix des patients et au clustering au sein des hopitaux. Nous avons egalement calcule des differences de mortalite standardisees ainsi que des nombres de deces excedentaires attribuables a la pandemie. Resultats: Parmi 1 870 515 patients non COVID-19 admis pour une intervention chirurgicale dans 655 hopitaux, 2,0 % sont decedes. La mortalite a augmente de 1,0 % (intervalle de confiance (IC) a 95% 0,6 %-1,4 %) et de 0,4 % (0,0%-1,0%) au cours des premiers et deuxiemes semestres chez les patients operes dans des hopitaux fortement exposes a la pandemie. Par rapport au groupe a faible exposition, cela correspondait a un risque de deces plus eleve au cours du premier semestre (ROR ajuste 1,56, IC a 95% 1,34-1,81) en particulier a l'exterieur des unites de soins critiques (1,98, 1,57-2,50), avec un effet d'apprentissage significatif au second semestre (0,76, 0,58-0,99). Discussion/Conclusion: Une surmortalite s'est produite en dehors des soins critiques, suggerant un acces limite des patients chirurgicaux a ces soins. Ces resultats questionnent l'importance de reserver des capacites de soins critiques postoperatoires suffisantes en prevision des futures urgences de sante publique. Mots-cles: COVID-19;Mortalite chirurgicale;Soins critiques Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets.Copyright © 2023

2.
Revue d'epidemiologie et de sante publique ; 71(1):101475-101475, 2023.
Artículo en Francés | EuropePMC | ID: covidwho-2257700

RESUMEN

Introduction Au cours de l'année 2020, la plupart des ressources disponibles dans les hôpitaux ont été mobilisées pour gérer la pandémie de COVID-19, perturbant fortement l'activité chirurgicale avec un accès restreint aux soins critiques. Nous avons estimé la surmortalité chirurgicale potentiellement attribuable à la pandémie et investigué un effet d'apprentissage hospitalier entre deux vagues successives. Méthodes Cette étude observationnelle nationale a inclus tous les patients non-COVID-19 ayant eu une intervention chirurgicale en France de 2019 à 2020. A l'aide d'un schéma en triple différence et d'une modélisation statistique multi-niveaux, nous avons comparé les changements de mortalité postopératoire à 30 jours entre les années, les groupes d'exposition à la pandémie (part de patients COVID-19 en soins critiques dans l'hôpital) et les semestres, en tenant compte des facteurs de confusion liés au case-mix des patients et au clustering au sein des hôpitaux. Nous avons également calculé des différences de mortalité standardisées ainsi que des nombres de décès excédentaires attribuables à la pandémie. Résultats Parmi 1 870 515 patients non COVID-19 admis pour une intervention chirurgicale dans 655 hôpitaux, 2,0 % sont décédés. La mortalité a augmenté de 1,0 % (intervalle de confiance (IC) à 95% 0,6 %-1,4 %) et de 0,4 % (0,0%-1,0%) au cours des premiers et deuxièmes semestres chez les patients opérés dans des hôpitaux fortement exposés à la pandémie. Par rapport au groupe à faible exposition, cela correspondait à un risque de décès plus élevé au cours du premier semestre (ROR ajusté 1,56, IC à 95% 1,34-1,81) en particulier à l'extérieur des unités de soins critiques (1,98, 1,57-2,50), avec un effet d'apprentissage significatif au second semestre (0,76, 0,58-0,99). Discussion/Conclusion Une surmortalité s'est produite en dehors des soins critiques, suggérant un accès limité des patients chirurgicaux à ces soins. Ces résultats questionnent l'importance de réserver des capacités de soins critiques postopératoires suffisantes en prévision des futures urgences de santé publique. Mots-clés COVID-19 ;Mortalité chirurgicale ;Soins critiques Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.

3.
Revue d'Epidemiologie et de Sante Publique ; Conference: Congres national Emois 2023. Nancy France. 71(Supplement 1) (no pagination), 2023.
Artículo en Francés | EMBASE | ID: covidwho-2252856

RESUMEN

Introduction: L'impact de la priorisation des ressources lors de la pandemie COVID 19 sur la prise en charge des populations les plus vulnerables (non atteintes de COVID-19) comme les patients atteints de schizophrenie a ete peu documentee alors que des disparites de prise en charge de cette population avaient deja ete demontrees avant meme la pandemie. L'objectif de l'etude etait d'etablir si l'impact de la pandemie de COVID-19 sur la mortalite hospitaliere non-COVID-19 et l'acces aux soins hospitaliers differait entre les patients atteints de schizophrenie et ceux sans trouble mental severe. Methodes: A partir des donnees nationales du PMSI, nous avons selectionne toutes les hospitalisations aigues (MCO) non liees a la COVID-19 dans la periode pre-COVID-19 (du 15r mars 2019 au 31 decembre 2019) et COVID-19 (du 15r mars 2020 au 31 decembre 2020) et inclus les patients atteints de schizophrenie pour les apparier a des patients sans trouble mental severe (ratio 1:10) sur l'age et le sexe. En utilisant une approche de difference de la difference, nous avons realise des modeles de regression logistique multivaries avec ajustement sur differents facteurs. Resultats: Au total, 198 186 patients atteints de schizophrenie ont ete apparies avec 1 981 860 temoins. La mortalite hospitaliere a 90 jours chez les patients atteints de schizophrenie a augmente significativement plus par rapport aux temoins (+0,47 % versus +0,21 %;OR ajuste=1,18;p<0,001);le taux d'admission en reanimation a stagne pour les patients schizophrenes alors qu'il a augmente pour les temoins (0,00 % versus +,.85 %;ORajuste=0,93, p<0,001). Discussion/Conclusion: Ces resultats suggerent une plus grande deterioration de l'acces, de l'efficacite et de la securite des soins aigus non COVID-19 chez les patients atteints de schizophrenie par rapport aux patients sans troubles mentaux severes et soulignent l'importance de developper des strategies specifiques pour les patients vulnerables en prevision des futures urgences de sante publique. Mot-cles: Schizophrenia, Mental disorders, Psychiatry, Health services research, Public health, COVID-19 disparities. Declaration de liens d'interets: LB has received honoraria/has been a consultant for Lundbeck. P-ML has been a consultant and/or advisor to or has received honoraria from from Eli-Lilly, Janssen, Lundbeck, Otsuka and Teva, GF has received honoraria/has been a consultant for Lundbeck and Eisai. The other authors declare no competing interests.Copyright © 2023

4.
Revue d'epidemiologie et de sante publique ; 71(1):101478-101478, 2023.
Artículo en Francés | EuropePMC | ID: covidwho-2252855

RESUMEN

Introduction L'impact de la priorisation des ressources lors de la pandémie COVID 19 sur la prise en charge des populations les plus vulnérables (non atteintes de COVID-19) comme les patients atteints de schizophrénie a été peu documentée alors que des disparités de prise en charge de cette population avaient déjà été démontrées avant même la pandémie. L'objectif de l'étude était d'établir si l'impact de la pandémie de COVID-19 sur la mortalité hospitalière non-COVID-19 et l'accès aux soins hospitaliers différait entre les patients atteints de schizophrénie et ceux sans trouble mental sévère. Méthodes A partir des données nationales du PMSI, nous avons sélectionné toutes les hospitalisations aiguës (MCO) non liées à la COVID-19 dans la période pré-COVID-19 (du 15r mars 2019 au 31 décembre 2019) et COVID-19 (du 15r mars 2020 au 31 décembre 2020) et inclus les patients atteints de schizophrénie pour les apparier à des patients sans trouble mental sévère (ratio 1:10) sur l'âge et le sexe. En utilisant une approche de différence de la différence, nous avons réalisé des modèles de régression logistique multivariés avec ajustement sur différents facteurs. Résultats Au total, 198 186 patients atteints de schizophrénie ont été appariés avec 1 981 860 témoins. La mortalité hospitalière à 90 jours chez les patients atteints de schizophrénie a augmenté significativement plus par rapport aux témoins (+0,47 % versus +0,21 %;OR ajusté=1,18;p<0,001);le taux d'admission en réanimation a stagné pour les patients schizophrènes alors qu'il a augmenté pour les témoins (0,00 % versus +,.85 %;ORajusté=0,93, p<0,001). Discussion/Conclusion Ces résultats suggèrent une plus grande détérioration de l'accès, de l'efficacité et de la sécurité des soins aigus non COVID-19 chez les patients atteints de schizophrénie par rapport aux patients sans troubles mentaux sévères et soulignent l'importance de développer des stratégies spécifiques pour les patients vulnérables en prévision des futures urgences de santé publique. Mot-clés Schizophrenia, Mental disorders, Psychiatry, Health services research, Public health, COVID-19 disparities. Déclaration de liens d'intérêts LB has received honoraria/has been a consultant for Lundbeck. P-ML has been a consultant and/or advisor to or has received honoraria from from Eli-Lilly, Janssen, Lundbeck, Otsuka and Teva, GF has received honoraria/has been a consultant for Lundbeck and Eisai. The other authors declare no competing interests.

SELECCIÓN DE REFERENCIAS
DETALLE DE LA BÚSQUEDA